Amazone à front bleu, front rouge, nuque d’or, tête jaune ou finschi, toutes ces perruches sont issues de particuliers ou saisies chez des professionnels ou des éleveurs amateurs.
Elles ont vécu en captivité, prélevées dans la nature ou nées en élevage avant de devenir pensionnaires du Refuge de l’Arche.
Le commerce licite des psittacidés alimente les animaleries ou les réseaux de collectionneurs d’oiseaux. Les perruches comme les perroquets sont également victimes de trafics très lucratifs. Pour certaines espèces rares, la valeur d’un spécimen peut atteindre près de 15 000 €. Les particuliers s’offrent ainsi l’exotisme à la maison sans penser à l’entretien et aux désagréments du gracieux volatile (cris stridents, zoonoses, salissures, évasions…). De plus, ces oiseaux vivent longtemps isolés dans de petites cages engendrant alors des comportements maladifs (picage, balancements répétitifs, agressivité, déprime…).
