Les deux fennecs présents au Refuge ont sensiblement la même histoire. Ils ont été récupérés errant dans les rues de villes, l’une en région parisienne et l’autre dans l’est de la France.

Le premier, capturé puis emmené à l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort a été gardé en observation pendant plusieurs semaines. Là, il a fait l’objet d’analyses de sang, d’urine et d’excréments qui ont montré qu’il était en bonne santé même si son poids était un peu inférieur à la normale. C’est un animal très imprégné par l’homme. Il adore jouer, se mettre sur le dos comme les chiens pour se faire gratter le ventre en émettant des petits cris et gémissements de satisfaction et de plaisir.
Le second est beaucoup plus distant et ne recherche absolument pas le contact humain, même s’il n’est pas affolé ou stressé à son approche. La période qu’il a vécu en pleine nature, dans les jardins, a peut-être contribué à cette indépendance. Il a été trouvé par une personne qui l’a signalé, puis l’a confié à l’Arche.

Là encore, comme beaucoup d’animaux exotiques, la détention en captivité est réglementée ; il est donc quasi certain que ces deux fennecs ont été détenus dans l’illégalité par des particuliers qui ont préféré lâchement les mettre dans la nature plutôt que de les garder en prenant des risques.