Un centre aux petits soins

Réhabilité en 2011, à proximité du Refuge de l’Arche, le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage Locale « Valentine et Jacques Perrin » accueille toute l’année des animaux sauvages blessés. Il a pour objectifs de les soigner et de les réinsérer dans leur milieu naturel. Il accueille principalement des oiseaux, mais aussi des mammifères.
Son champ d’actions s’étend sur 3 départements : la Mayenne (53), la Sarthe (72), le Maine et Loire (49)

Le Centre de Sauvegarde est composé d’une zone pour l’accueil du public (uniquement réservée aux personnes dépositaires d’un animal blessé) et d’une autre pour les soins constituée de plusieurs pièces : une salle de soins centralisée, une salle de chirurgie, un espace de stockage et de préparation des repas, une nurserie, une salle d’hospitalisation, une salle de convalescence et une salle de « quarantaine ».

Afin de limiter le stress des animaux et le contact avec l’homme,  le Centre de Sauvegarde est un lieu fermé au public. Un document d’information est mis à disposition à l’accueil du Refuge de l’Arche, pour sensibiliser le public à la survie de notre faune sauvage locale. [egg id= »2″]

L’appel à l’aide

Si vous trouvez un animal en difficulté, contactez le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire (CVFSE) au 02 40 68 77 76. Il vous communiquera les coordonnées du Centre de Sauvegarde le plus proche ou celles d’un vétérinaire du réseau qui couvre les départements de l’Ile et Vilaine (35), de la Loire Atlantique (44), du Maine et Loire (49), de la Mayenne (53), du Morbihan (56), de la Sarthe (72) et de la Vendée (85).

Pour rappel : notre Centre de Sauvegarde est le seul en Mayenne et prend en charge les animaux trouvés en perdition dans les départements de la Mayenne (53), du Maine et Loire (49) et de la Sarthe (72).

L’animal en détresse sera alors déposé au Centre de Sauvegarde par le découvreur.

Le sauvetage

Les bons gestes face à un animal en détresse :

  • l’observer, le capturer sans précipitation et le placer dans l’obscurité afin qu’il se calme,
  • le placer dans un carton percé, surtout pas en cage,
  • ne jamais le présenter, car le stress supplémentaire risque d’aggraver son état,
  • ne pas lui donner à manger et à boire.

Pendant la manipulation, quelques précautions : bien tenir les ailes le long du corps pour les oiseaux et pour les petits, les tenir dans le creux de la main, faire attention aux serres des rapaces, aux coups de bec des cigognes, des hérons, etc…, aux morsures de chauves-souris et autres mammifères.

Les gestes à ne pas faire :

  • ne pas récupérer les petits mammifères, car les parents ne sont pas loin et se cachent. Exception pour les hérissons : si leur gîte est détruit ou si visible en plein jour,
  • ne pas attraper ou tenir un mammifère par la queue,
  • mettre en hauteur un oisillon emplumé en danger près d’une route ou menacé par  un chat. S’il est nu et à proximité d’un nid, le remettre dedans et ne pas rester à côté,
  • surtout ne pas fermer le bec d’un oiseau avec un élastique ou autres, car certains oiseaux ont dû mal à respirer normalement.

L’admission au Centre de Sauvegarde

A son arrivée, l’animal est pris en charge par le personnel, selon des protocoles définis avec le vétérinaire et le capacitaire et validés par les services vétérinaires de l’Etat. Une fiche d’accueil est établie, précisant les dates et lieu de la découverte, l’identité du découvreur, la nature de l’accueil.

Le vétérinaire examine ensuite l’animal, pose un diagnostic et met en place un traitement. Durant cette phase, l’animal est hospitalisé et surveillé au quotidien dans des locaux adaptés. L’animal va alors suivre un « parcours » de soins le conduisant successivement des locaux d’hospitalisation jusqu’aux installations de « pré-relâcher ».

Pour éviter une trop grande imprégnation de l’homme, la durée de son séjour et les conditions de détention sont déterminantes.

Une fois que son état le permet, l’animal est placé dans un espace plus grand avec peu de contact humain : les mammifères en enclos de rééducation et les oiseaux en volière de convalescence.

Le retour à la nature

Une fois rétablis, les animaux adultes sont relâchés dans des endroits adaptés, qui se rapprochent de leur écosystème de base. Pour les jeunes oiseaux, ils devront passer par des volières d’envol, afin de développer leur masse musculaire et de retrouver un mode de vie conforme à la vie sauvage (fuite, prédation…). Quand l’oiseau sera prêt, la volière restera ouverte et il pourra alors décider de son envol définitif.

Toujours plus d’animaux accueillis au Centre de Sauvegarde

 

Le Centre de Sauvegarde peut recevoir toutes les espèces d’oiseaux et de mammifères protégés naturellement présents dans la région des Pays de la Loire. Entre 2011 et 2017, le nombre d’animaux accueillis en une année est passé de 129 à 547. Pour des raisons d’organisation et au vu du nombre d’animaux pris en charge, il n’est pas possible de donner de nouvelles à chaque découvreur d’un animal, même par téléphone.

 

 

Afin d’assurer la quiétude des animaux sauvages convalescents, le Centre de Sauvegarde n’est pas ouvert au public, mais les visiteurs peuvent voir, au sein du Refuge de l’Arche, des animaux de la faune locale qui ne peuvent pas être relâchés.

Le public peut également prendre connaissance de l’activité du Centre de Sauvegarde en accédant à des espaces pédagogiques dédiés à l’accueil de la faune locale et peut parfois obtenir des informations précieuses sur les espèces sauvées.

Leur biologie, leur écologie et leur éthologie sont décrites, donnant ainsi des clés au public. Les promeneurs peuvent aussi mieux cerner le rôle du centre de sauvegarde, grâce à des supports pédagogiques expliquant son fonctionnement, lors des prises en charge d’animaux.

La marche à suivre pour un animal en perdition est expliquée.

Fonctionnement du Centre de Sauvegarde

A Château-Gontier, le personnel du Centre de Sauvegarde et du Refuge de l’Arche (soigneurs, vétérinaire et administratifs) se partage entre les deux structures, afin de mutualiser les frais. Le CEPAN assure financièrement le fonctionnement des deux entités en s’appuyant sur l’ouverture au public du Refuge de l’Arche.

Le Conseil Départemental de la Mayenne soutient l’activité du Centre de Sauvegarde en versant une subvention annuelle. Même si cette dernière est conséquente, elle ne couvre pas les dépenses en produits vétérinaires et la nourriture des animaux, d’autant que chaque année, le nombre d’animaux à soigner ne cesse d’augmenter.

 

 

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